De la vraie fausse idée du débat sur l'identité

Publié le par alaindudoque

De la vraie fausse idée du débat sur l'identité, à 2010 l'année dite Africaine par Nicolas SARKOZY.

François OLOA-BILOA président de la CONFORE.

La CONFORE est une association qui cherche à donner une visibilité aux problèmes sociaux, politiques, et économiques auxquels les Français d’origine coloniale et les Domiens métropolitains ont à faire face en France.

Le manque de visibilité est peut-être ce qui contribue le plus à la mise à l’écart de nos intérêts, de nos valeurs et de notre aspiration à participer activement à la vie de la nation.

En militant pour la reconnaissance des Français d’origine coloniale et les Domiens métropolitains, et en réclamant pour eux l’application des principes fondamentaux qui régissent la Constitution Française et les droits de l'homme, nous voulons élargir le camp des civilisés....

Depuis un moment déjà, les Africanistes nous disent qu'un vieil Africain qui meurt est une bibliothèque qui brûle. Aujourd'hui certains d'entre nous sont des bibliothèques ambulantes qui ne sont guère consultées. Pourtant, nous avons vu nos parents ou grands parents mourir pour la gloire de notre France éternelle,

Nous avons connu la France comme un pays béni des dieux, un pays doté d'une bonté et d'une générosité exceptionnelle qui lui permettaient d'accueillir les opprimés et les exilés du monde. Puis d'un seul coup d'un seul, nous avons vu le général de Gaulle remplacer bêtement les tirailleurs Africains qui venaient de faire gagner la France, par des blancs pendant la marche triomphale sur les champs Elysées.

Bien des années après, nous avons vu tout au long des trente glorieuses, les avions Air France aller chercher les Africains au fin fond de leur village, pour leur donner du travail dans les usines en France.

Aujourd'hui nous voyons les mêmes avions affrétés par le ministère de la république pour aller déverser injustement et avec brutalité, dans leur pays d'origines, les Africains qui ont travaillé pour la France.

Nous avons vu l'intronisation des dictateurs et d'un empereur en Afrique, organisés et réalisés par la France. Nous avons vu le président François MITTERAND transformer la marche pour l'égalité initiée par les jeunes issus de l'immigration en S O S Racisme.

Nous avons vu défiler des secrétariats d'état improductifs ou virtuels, confiés à des français d'origine coloniale ou des Domiens : La francophonie, L'intégration, l'égalité des chances;

"Comme si la vie en France était un jeu de hasard" le commissariat à la diversité"comme si la diversité était un délit".

Aujourd'hui comme FOCCART hier, GUÉANTGUAINO et TOUBON excellent dans le maraboutage des dirigeants Africains. Certains d'entre nous avons lu le code noir "1685".

Nous savons qu'en France notre patrie, le ministre candidat à l'élection présidentielle de 2007 a méthodiquement décomplexé et libéré les comportements et les paroles racistes, avant d'en faire un fonds de commerce électoral.

Aujourd'hui, personne ne peut nier que le président de la république ringard et volontairement autiste, a institutionnalisé insidieusement le racisme. Certes, bien avant les saillis négrophobes de: Michel PONIATOVSKI, Hélène CARRERE d'ANCOSSE, Alain FINKELKRAUT, Manuel WALS, le maire de Goussainville ou madame MORANO, Gérard LONGUET ou l'avocat général BILGER qui écorne gravement la justice, des intellectuels et des citoyens honorables ont écrit des pages monstrueuses empreintes de xénophobie.

Charles de Gaule, Jacques Chirac, Michel Poniatowski, Jean Louis Debré, Dellebecque, Georges Fraiche, Roger Hanin, Pilippe de Villiers, Jean Marie Le Pen, Nicolas Sarkosy.

Tous précédés par : Adolf Hitler, (Mein Kampf ), Albert Schweitzer, Alain Peyrefitte, Alexis Carrel, Armand de Quatrefages, Alexis de Tocqueville, Buffon, Ernest Renan, Guy de Maupassant, Gustave Le Bon, Jules Ferry, Jules Romain, Montesquieu, Napoléon Bonaparte, Robert Galley, Vacher Lapouge, Victor Courtet de L’Isle, Victor Hugo,Voltaire. Pour ne citer que ceux là.

"Comme le griot en Afrique, nous avons le devoir de médiation, le droit et le devoir d’interpeller et de juger notre chef. C’est peut-être là, la matrice de la démocratie".

Les oracles et les dieux Gaulois sont tombés sur la tête. La France de "super Sarko" a déféqué sur les droits de l'homme, et n'arrête pas de piétiner la démocratie avec ses pieds pleins d'excréments puants. 
Plus de 3O% de français s'avouent racistes décomplexés depuis la dernière élection présidentielle. Cela donne le droit aux victimes du racisme et de l'exclusion, de dénoncer sans complexe les ignobles exactions de nos dirigeants actuels.
Depuis le 6 Juin 2007, 53% des français ont choisi un projet de société qui jour après jour, dévoile sa dangerosité et sa capacité à démontrer au monde entier la face hideuse de la France terre d'asile et (ancien) pays des droits de l'homme. Le racisme, l'appel à la délation, l’industrialisation de la répression, la déstructuration de la justice, les relents d'eugénisme, d'homophobie et la corruption, sont désormais manifestes et ostentatoires en France...

Aujourd'hui nous savons qu'à travers un viol de conscience sournois, le ministère de la"rémanence" que dirige monsieur BESSON nous offre depuis des mois, un spectacle indigne, pour un pays qui présente orgueilleusement les droits de l'homme comme un pavois à la face du monde.…..

La présence des préfets dans cette promotion fallacieuse du rejet de l'autre, c'est la dignité de l'état et ses représentants qui sont en jeu.

En ma qualité de français d'origine coloniale, je sais que le Français est l'idiome natal de beaucoup d'entre nous et j'ai appris en 1959 qu'un débat mesdames et messieurs : c'est une discussion entre des personnes d'avis différents. Or dans cette discussion la présence du préfet en fait un monologue à plusieurs voix exécutées arbitrairement par un haut fonctionnaire. Il y a donc vice de forme et si la base est fausse; le reste n'est que mensonges ou message subliminal.

Autrement dit : incontestablement, la France xénophobe décomplexée promise est en marche.

Pourquoi le président de la république a-t-il peur de poser les vraies questions qui conduiraient la France à élaborer des solutions pour le mieux vivre ensemble dans cette diversité pour l'intérêt général ?

·                     1°/ Qui est Français et pourquoi ?

A la CPNFORE : Nous pensons qu'un français qu'il s'appelle : Sarkozynsky, Copenzyk, Nicolas de Nagy Bocsa, Konaté, Poniatowsky Bachir Touré, Aminata Zemmour, Désiré Finkielkraut, Sytruk, Gluksman , Medda , Papon, Touvier, Dati Xavier, Fatoumata Gallo ou qu'il soit porteur d'une fausse particule nobiliaire comme feu le général de Gaulle, est un citoyen à part entière dans cette France plurielle.

Les questions qui à notre avis s'imposent sont: 1/ Peut-on parler de l'identité des Français sans parler du passé colonial et ses apports socioéconomiques ? Nous savons que la France a toujours eu des problèmes avec ses indésirables. Autrefois il y avait les Portos, les ratons, les voleurs de poules, les crouilles, les Espangouins et leurs femmes à barbes. Aujourd’hui, vous avez la France d’en bas, les sauvageons, les noirs et les maghrébins qui sont paraît-il fortement criminogènes, la racaille qu’il faudra nettoyer au Kärcher, et les futurs délinquants à sélectionner dès la maternelle. Bientôt ils vont mettre les enfants en prison comme au moyen âge.

Par ailleurs, la France s'apprête hypocritement à fêter solennellement les cinquante ans de l'indépendance de ses anciennes colonies, qui sont passés de l'état sous tutelle à la nébuleuse  Françafrique nourrie et entretenue par les fruits du vénérable néocolonialisme."Soit dit en passant : cinquante ans de valse hésitations d'un système prédateur qui rendent ces pays là de plus en plus pauvres, malgré les richesses naturelles du continent".  

·                     2/ Les citoyens Français quelle que soit leur origine ont-ils les mêmes devoirs et les mêmes droits comme stipulé dans l'article premier des droits de l'homme et du citoyen de 1789 "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune"

Que faire pour que les choses changent ? Parce qu'il faut que les choses changent! Nous nous y attellerons !

C’est pourquoi, mesdames et messieurs, à la CONFORE : pour l’amour de notre pays, la France, avec tout le respect, la sincérité et la sollicitude qui nous caractérisent, nous sommes en droit de souhaiter ardemment que cette envie et cette détermination que nous avons de prendre nos responsabilités, nous conduise à l’élaboration d’un projet porteur de la notion : "Tous ensemble pour la France de demain" et qui sollicite sans les exalter les particularités de chaque Français, qui sont une indéniable richesse.

Aussitôt constituée, notre équipe se devra (je le souhaite en tous cas), d’être une force de propositions pour participer à la réalisation sur le terrain des objectifs qui seront définis.

Nous entendons par là, d’établir un contact de confiance qui permette de changer de regard et susciter une amorce d’implication entre les Français, les immigrés d’origines diverse et les structures institutionnelles.

Pour l’heure, les sentiments de rejet et de doute qui animent une majorité de la population d'origine coloniale, devra nous permettre de nous positionner très rapidement afin de :

-        Préparer une "nouvelle génération de politiques", susciter une vocation pérenne de militants:

-        Responsabiliser les jeunes, réformer et innover sans cesse afin de trouver aux problèmes quotidiens de tous les Français, des solutions que les dirigeants actuels de la France ne proposent pas et ne proposeront jamais.

-        Il faut créer des réseaux d’hommes et de femmes relais, qui souhaitent voir émerger une réelle prise de responsabilité des françaises et des français au sein d’un mouvement qui donnera la chance à un travail politique de fond, au lieu de polariser le débat comme le font les partis traditionnels, sur l’alternance qui nourrit l’unique ambition des uns et des autres : "S’emparer du pouvoir pour le pouvoir".

Au lieu de continuer à nous brandir comme alibi, ceux qui sont sensés nous représenter et qui excellent dans les rôles de moulin à vent

-        Il faut proposer un projet politique porteur d’avenir, c’est à dire capable de répondre efficacement aux attentes de tous les Français dans un climat de connaissance mutuelle et de confiance, où chacun devra inscrire son parcourt individuel dans un destin collectif qui nous permettra de créer avec des hommes et des femmes emblématiques : Un rebondissement spectaculaire de l’histoire.

Enfin, nous sommes déterminés à développer et à accroître l’aptitude des jeunes à exercer leur citoyenneté, et à se conduire en véritables partenaires des autorités dans la définition et l’amélioration de la vie dans les cités, afin d’enrayer le sentiment d'exclusion, d'assignation à résidence et la progression de la violence juvénile.

 

VIVE LA FRANCE, VIVE

Publié dans Politique - Société

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